J'ai découvert Katherine Pancol en 2014. Je
venais d'accoucher de mon 2ème fils, Tom, et une amie m'avait fait cadeau Muchachas (qui sortait à peine). J'ai
tout de suite accroché et j'ai eu envie d'enchaîner avec la « trilogie des Crocodiles » puis les Muchachas 2 et 3.
Ses livres m'ont fait beaucoup de bien,
m'ont fait réfléchir sur la vie, m'ont influencée dans ma façon d'écrire. Ainsi, partant de l'observation des gens dans la rue, dans le bus ..., j'ai tenté de "donner vie" à mes personnages, pour qu'ils "parlent" aux lecteurs, que chacun se reconnaisse en l'un d'eux. Je voulais que mes nouvelles fassent écho à ce que les gens vivent.
Katherine et moi avons échangé de nombreux mails
dans lesquels elle me donnait notamment des conseils pour me faire éditer. Alors, le 8
septembre 2017, quand mon recueil de nouvelles est enfin paru, il était évident qu'elle devait apparaître dans les
"Remerciements".
Et, en octobre 2017, suite à la publication de mon recueil Ce qui nous lie et nous éloigne, elle
m'a écrit ce mail
Bravo, Peggy !
C’est formidable. Une nouvelle vie va commencer pour vous.
Et
vogue le livre comme un grand navire sur les flots…
Je ne vais pas avoir le
temps de l’ouvrir car en ce moment, je vis à toute allure à cause de la sortie
de mon livre. Et puis, j’ai toute une pile de livres que je dois avaler aussi,
livres que j’ai mis de côté parce que j’écrivais et n’avais pas la tête à la
lecture. Livres que j’ai promis de lire à d’autres Peggy !
Mais je vous promets
que je vais mettre le vôtre bien droit sur la pile et que je le lirai le plus
vite possible.
Je vous envoie plein de « bonne chance, belle
aventure »
Katherine Pancol
Et voilà que j'apprends que le
mercredi 14 février, elle sera en dédicaces à la bibliothèque de
l'Alcazar à Marseille. Je ne pouvais manquer ça !
En route donc pour
l'Alcazar ... Au programme, une conférence-interview d'une heure où j'ai
découvert une personne sympathique, naturelle, souriante, abordable et drôle. Et cette impression, étrange, d’avoir une
discussion avec une amie au café...
Ceux qui le
souhaitaient pouvaient ensuite se faire dédicacer son livre. Me voilà dans la
queue, en dernière position. Mais ça m'arrange d'être la dernière. J'ai pu ainsi avoir un
moment privilégié avec elle. J'arrive devant elle, mon coeur bat la chamade tant je suis émue. Je me présente timidement: « Je suis Peggy », pas sûre du
tout qu’elle se souvienne de moi et de nos mails (elle en reçoit des
milliers). Et là, son visage s’illumine : mais ça, c’est un pléonasme avec Katherine
Pancol ! Cette femme est le sourire personnifié! Et la voilà qui dit à l’organisatrice : « Ah ! Voici une lectrice avec qui j’ai échangé de nombreux mails ». Je n’en croyais pas mes oreilles. Elle se souvenait de moi,
de nos échanges. « Bien sûr que je me souviens de vous. En plus, vous
n’avez pas un prénom fréquent », ajoute-t-elle.
Et, nous avons longuement discuté sur
ce qui nous « lie » : l'écriture, les maisons d'éditions et la difficulté de vendre des recueils de nouvelles en France, l'exigence et le travail que demande pourtant l'écriture d'une nouvelle. Elle m'a finalement conseillé de "me mettre au roman" (c'est prévu).
Je lui ai ensuite offert mon livre
dédicacé : une évidence, puisqu'elle est dans les "remerciements"! Une belle
transmission... Hâte qu’elle découvre mon écriture.
Merci à Katherine Pancol qui, en plus d'être un auteur talentueux, est une belle personne. Et ça, c'est pas donner à tous les écrivains !